2621 ROMAN (s) ADULTE (s)

Dans le Forez, François, le scieur de long, Josèpha, son épouse, Antoine, le marchand, Sébastien, le vieil errant Auvergnat, voient leur existence perturbée par l'épisode climatique peu connu et pourtant bien réel du grand hiver de 1709. De rebondissements en rebondissements, les coups du sort ne les épargneront pas.

''Dans Thérèse Raquin, j'ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. J'ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de livre arbitre, entraînés à chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair : Thérèse et Laurent sont des brutes hulaines, rien de plus... En un mot, je n'ai eu qu'un désir : étant donné un homme puissant et une femme inassouvie, chercher en eux la bête, ne voir même que la bête, les jeter dans un drame violent, et noter scrupuleusement les sensations et les actes de ces êtres. J'ai simplement fait sur deux corps vivants le travail analytique que les chirugiens font sur les cadavres.''

Alice se retrouve à Paris un matin du mois de mai, première étape d'un périple qui la conduira à Londres où elle devient la complice de trois Anglaises fantasques, à Oxford où elle suit des cours sur l'histoire de la campagne anglaise, à Milan où elle reçoit les confidences d'une jeune Américaine sur le point de se marier et à Venise où elle se retrouve son tendre ami japonais rencontré dans le train pour Giverny.

La famille Delbast est catholique. Cinq frères et soeurs précèdent Fanny. A sa naissance son frère aîné a vingt ans.
Dans cette fratrie, sa place est illusoire, son enfance est occultée, son identité le plus souvent réduite à un numéro pour éviter la confusion des prénoms. Petite fille solitaire, Fanny adore son père, mais il ne la voit pas. Trop de choses les séparent, trop de vie, de retenue aussi.
M. Delbast est médecin. Il est de ceux qui ont fait la guerre, la première, et pour Fanny qui, adulte, récupère ses lettres envoyées du front, c'est encore l'occasion de réinventer ce demi-dieu. A cinquante ans, Fanny parviendra-t-elle à prendre sa revanche, pourra-t-elle exiger le regard de son père ?

Monroe, Massachusetts, petite ville aux pelouses impeccables, aux demeures spacieuses et aux allées bordées de pommiers. C'est là que vivent Jorie, Ethan et leur fils Collie. Jorie et Ethan vivent un amour sans faille, Jorie est une épouse comblée et Ethan, pompier volontaire, fait l'admiration de tous. Cette famille unie incarne un bonheur serein que rien ne semble pouvoir troubler. Mais ce tableau idyllique se lézarde un beau matin d'été lorsque la police vient arrêter Ethan, suspecté d'avoir commis un meurtre atroce quinze ans auparavant...

- Voilà mes dernières hardes au Mont-de-Piété, voilà mon horizon bouché par une mendicité qui me dégoûte, et nous voilà comme deux clodos - mon nouvel ami Vincent et moi - dans les rues de Montmartre. Nous faisons halte chez son frère Théo Van Gogh qui travaille à la galerie Boussod et Valadon, nous nourrit parfois et nous évite la grande famine. Nous marchons hagards, décharnés, il fait froid, il fait faim, et nous rasons les murs tels deux miséreux rêvant de repas chauds, continuant pourtant à parler peinture.
Il vaudrait mieux oublier Paris où le froid me glace, et je rêve de Madagascar où l'on doit me proposer une affaire - encore une uthopie - et je rêve dde l'île de Taboga, tout près de Panama, où je fis relâche quand j'étais marin de vingt ans? Oui j'irai là-bàs, je partirai - j'y pense depuis si longtemps.

-Voilà mes dernières hardes au Mont-de-Piété, voilà mon horizon bouché par une mendicité qui me dégoûte, et nous voilà comme deux clodos- mon nouvel ami Vincent et moi- dans les rues de Montmartre. Nous faisons halte chez son frère Théo Van Gogh qui travaille à la galerie Boussod et Valadon, nous nourrit parfois et nous évite la grande famine. Nous marchons hagards, décharnés, il fait froid, il fait faim, et nous rasons les murs tels deux miséreux rêvant de repas chauds, continuant pourtant à parler peinture.
Il vaudrait mieux oublier Paris où le froid me glace, et je rêve de Madagascar où l'on doit me proposer une affaire - encore uthopie -, et le rêve de l'île de Taboga, tout près de Panama, où je fis relâche quand j'étais marin de vingt ans. Oui j'irai là-bas, je partirai - j'y pense depuis si longtemps.