20 ROCK (s)

Le douzième album studio de Sting intitulé "57th & 9th", est son premier album pop rock en 13 ans. Cette oeuvre de dix chansons illustre toute la richesse musicale de la palette de styles explorés par Sting au fil des années, de l'imaginaire féroce et aventurier du titre "Petrol head" au style plus folk et narratif de "Pretty young soldier". Sur le premier single "I can't stop thinking about you", Sting montre une facette plus enlevée et dansante, témoignant de l'influence que sa musique continue d'exercer sur la pop actuelle.

Enregistré à Malibu, Los Angeles et Londres, produit par le duo norvégien Stargate et par Rik Simpson, collaborateur de Coldplay de longue date, ce disque fait place à de plus nombreuses participations (Beyoncé, Noel Gallagher, Tove Lo et Merry Clayton) qu'à l'accoutumée.

Voici la version re-visitée et inattendue du tout premier opus d'Elliott Murphy, le désormais classique Aquashow, album couvert d'éloges par les critiques qui du même coup le proclamèrent comme le nouveau Dylan, Lou Reed ou même F. Scott Fitzgerald. On y retrouve chacune des dix chansons originales ré-enregistrées avec de superbes arrangements, des voix vibrantes et des cordes mélancoliques qui apportent une nouvelle intensité sobre et lyrique à la fois.

"Boy King", le nouvel album de Wild Beasts produit John Congleton (Sawans, St Vincent, The War On Drugs) sortira le 5 août chez Domino ! Pour son cinquième album le quatuor britannique bouscule ses habitudes et signe un retour orageux au son brut et direct. Enregistré à Dallas par John Congleton, "Boy King" est un disque viscéral qui résonne tel un grondement animal : Les mélodies sensuelles incarnées par la dualité des voix de Tom et Hayden, le groove sinueux des guitares et la puissance rythmique lui apportent une agressivité inédite, une puissance brute.

Un premier EP de quatre titres sur Bandcamp et un concert inoubliable à CMJ auront suffit au groupe américain Alabama Shakes de se faire signer sur le label Rough Trade. Originaire d'Athens, petite bourgade dans l'Alabama à quelques kilomètres des célèbres studios de Muscle Shoals où Aretha Frankllin, Otis Reading ou encore Lynyrd Skynyrd ont enregistré plusieurs de leurs classiques, les membres d'Alabama Shakes ont bercé dans cette soul mêlée de rock si chère à cette région. Mais Alabama Shakes doit beaucoup au charisme indéniable de sa chanteuse, Brittany Howard. Une voix renversante aux accents gospel et soul à la rencontre d'une Janis Joplin et d'un Otis Reading, rien que ça ! Très tôt, Brittany commence à écrire et composer des chansons, puis se met à jouer de la guitare, ce qui la cataloguera comme singulière puiqu'au moment où ses amis écoutaient TLC ou encore Usher, à 13 ans elle chantait dans un groupe de punk ! C'est à l'université qu'elle fait la rencontre du bassiste Zac Cockrell, avec qui elle commence à composer des titres prog-rock, très influencés par Bowie. Le groupe s'agrandit avec Steve Johnson, un batteur issu de la scène punk-metal. Ensemble, le trio enregistre des maquettes qui tombent entre les mains de Heath Fogg qui le rejoindra sur scène alors qu'ils assuraient la première partie de son groupe. Sur scène, les Shakes interprètent leurs compositions mais le set est agrémenté de reprises très diverses de James Brown, Otis Redding, Led Zeppelin et AC/DC. Les choses s'accélèrent lorsqu'un bloggeur de Nashville poste le titre 'You ain't alone', dès le lendemain, le groupe est submergé de mails de maisons de disques, éditeurs et managers... Le premier single 'Hold on' confirme tous les espoirs en ce groupe, un titre rock / soul revival au riff de guitare imparable. Leur prestation au festival CMJ à New York enfonce le clou, le groupe impressionne, les critiques sont alors unanimes : Alabama Shakes est sans aucun doute l'un des groupes de 2012 ! ''Boys & Girls'', leur premier album a été enregistré à Nashville, pas de producteurs de renom derrière les consoles, le groupe a préféré s'en occuper afin de préserver l'authenticité de leur son digne des classiques du genre.

Après une pause de cinq ans, The Coral revient en mars prochain avec son septième album. Distance Inbetween, est le premier album de chansons originales de The Coral depuis Butterfly House (2010), cet intervalle de cinq ans ayant été marqué par la sortie surprise l'année dernière de leur album perdu, The Curse of Love. Depuis la parution de son premier EP en 2001, le groupe a vendu plus d'un million d'albums au Royaume-Uni, cinq d'entre eux s'étant classés dans le Top 10, notamment Magis and Medicine, en 2003, qui a atteint la première place des charts. Sur ce nouvel album, James Skelly Ian Skelly Nick Power et Paul Duffy sont rejoints par un nouveau guitariste, Paul Molloy (ancien membre de The Zutons). Réalisé au Par Street Studio de Liverpool, avec Richard Turvey comme co-producteur, Distance Inbetween a été enregistré live, quasiment en une seule prise, par un groupe complètement redynamisé. Le son des douze titres de l'album est volontairement brut, rugueux, et laisse présager de performances scéniques viscérales.

Un album sans étiquette, pas de prétention futuriste ni d'énième revival barbant. Simplement un grand album sorti en 2017, personnel et émouvant qui ne ressemblera à aucun autre et qu'on écoutera longtemps pour se faire du bien.

Visite guidée dans l'esprit de Ty Segall avec cette collection de onze chansons réinterprétées. Ces morceaux ne sont pas juste des reprises. Les reprises se cantonnent aux mariages et aux groupes de lycées jouant de la guitare dans le garage de leurs parents. Les chansons de cet album sont le résultat d'un artiste aimant tellement un morceau qu'il a besoin de se l'approprier puis de le laisser mijoter et se transformer, jusqu'à ce que le morceau ressemble en tout point à une chanson originale. A mi-chemin entre réinvention et hommage, Fudge sandwich laisse Segall habiter pleinement l'univers d'une chanson, la filtrant à travers la muse qui l'a conduit à enregistrer le magistral Freedom's goblin sorti un peu plus tôt en 2018. Encombrés, possédés et passionnés, les morceaux sont à peine reconnaissables mais néanmoins irrésistibles.

Après le succès mondial d'Abbey Road, voici la réédition multi-formats de Let It Be qui vient célébrer le 50e anniversaire de sa sortie. Découvrez au sein des coffrets, le mix historique de Glyn Johns, rejeté par le groupe à l'époque mais qui est devenu malgré lui l'album le plus célèbre à n'être jamais sorti, ainsi que de nombreuses versions alternatives, des jams et des répétitions, etc.

Quatrième album pour le groupe pop rock de Las Vegas.

Mikal Cronin annonce son quatrième album et pousse sa power pop vers des territoires plus sombres. C'est après quelques années difficiles remplies de tournées, de séparations et d'angoisse de la page blanche qu'il s'est décidé à changer d'air et de méthode. Pour trouver l'inspiration, il s'est isolé pendant un mois dans les montagnes au sud de la Californie, où il a composé l'album. Influencé par la nature omniprésente autour de lui, il a mis l'accent sur les sons organiques tout au long de l'album.