23 CONTE (s) ADULTE (s)

Savez-vous :
Qu'on risque de mourir si l'on comprend le langage des animaux ?
Qu'en jouant dans le noir on peut tomber dans la trappe du temps et se retrouver quatre siècles plus tôt ?
Qu'il faut avoir des yeux comme des pierres précieuses et s'appeler MarieAméthystes pour se cuisiner un délicieux mari ?
Que des jumeaux qui ignorent les larmes et le rire changent de vie en se cachant sous une table ?
Qu'une princesse myope a tous les droits et notamment celui de prendre un mouton pour un poneys ?
Les contes se ressemblent d'un bout à l'autre de la Terre. Ceux-ci sont différents dans la mesure où je les ai inventés, ou réinventés, en les disants à mes petits-enfants Marie, Thomas, Vincent, Nicolas et leurs amis. Ils ont manifesté de façon si directe leur intérêt ou leurs inquiétudes, leur approbation ou leurs inquiétudes, leur approbation ou leurs doutes qu'il serait juste de considérer cette oeuvre comme en partie la leur. Ainsi appartient-elle naturellement au genre littéraire des contes d'nfants pour grandes personnes.

Les contes et légendes de la Grèce antique sont parmi les plus beaux. Depuisdes millénaire ils font rêver ceux qui les écoutent, depuis des millénaires ils témoignent d'une civilisation mère de la nôtre. Ils font partie du patrimoine de l'humanité, et de notre culture.
Aujourd'hui encore, on évoque, sans toujours en connaître l'exacte signification, le ''tonnerre de Zeus'', les ''douze travaux d'hercule'' ou ''l'Odyssée d'Ulysse''.
La saga des dieux de l'Olympe, les aventures de Thésée et d'Oedipe, les rebondissements de la guerre de Troie et les voyages d'Ulysse, les héros et les géants de la mythologie, retrouvez-les dans cet ouvrage richement illustré, à la portée de tous. Entrez dans ces univers magiques, ces épopées qui ont défié le temps et racontent la vie des dieux et des hommes, quand, sous les rayons d'Hélios, ils vivaient ensemble.

''Il n'y z pas d'école pour les écrivains, ni de concours d'entrée. Ou plutôt il y en a un, la *vie. En principe tout le monde en a une... mais la plupart des êtres ne s'en aperçoivent pas. Ni de la leur ni de celles des autre. Ils n'ont pas le temps, ils ont autre chose à faire, ils pasent leur existence à gagner leur vie. A moins qu'ils n'attendent, sans beaucoup d'espoir, de gagner leur vie pour pouvoir commencer à exister. Mon ami Provane n'a jamais oublié de vivre.''

Claude Seignolle est né à Périgueux en1917. Tout jeune, passionné d'archéologie puis d'ethnographie, il se fait connaître très tôt par ses grandes enquêtes folkloriques dans les provinces de France. Menant sa quête plus particulièrement sur les supertitions et le monde magique, il publie en 1963 ses Evangiles du diable, somme de la peur paysanne des siècles passés.
Dans le conteur de loups, Claude Seignolle nous offre de textes ''qui brûlent les doigts, dessèchent la gorge et laissent un parfum étrange qui ne vous quitte plus, comme une odeur de loup...''

Maïtre Zacharius nous plonge dans une atmosphère mi-merveilleuse mi-fantastique : un horloger genevois veut connaître le secret du temps et ocnstruit, telFrankenstein, des montres hybrides.
Ce texte, le plus long du receuil, fait également penser au Portrait e Dorian Gray pour l'efficacité du suspens et le questionnement éternel sur l'aspect inexorable du temps. Une même atmosphère imprègne l'inquiétant Fritt Flacc, un récit que n'aurait pas désavoué POe. Le humbug éclaire d'une façon inattendue le rapport que Verne entrtent avec l'objet scientifique et avec le canular. Avec la Famille Raton et Monsieur Ré dièzeet Mademoiselle si Bémol, c'est à la fantaisie l plus débridée eet faussement naïvequ'il nous invite. Si le pessimisme d'Edom peut étonner chez les Jules Verne - soumis aux impératifs d'un Hetzel vigilant - c'est peut-être ce récitqui illustre de la manière la plus dense le talent de prosateur et de visinnaire du créateur de Nemo.

Qui a dit que les contes de fées étaient destinés aux enfants ? Sûrement pas les frères Grimm qui, dans leurs oeuvres pourtant intitulées Contes de l'enfance et du foyer, accumulent les scènes d'une effroyable violence.
Voici donc les textes originaux, ni censurés,ni édulcorés, des contes recueillis par les deux frères, depuis l'histoire non expurgée d'Aschenputtel (Cendrillon) jusqu'au sombre secret de Raiponce ou le sinistre récit du garçon qui voulait avoir la chair de poule. Des contes de fées superbement illustrés, nés il y a bien longtemps au pays de la Forêt-Noire, à ne pas lire avant de s'endormir...

Les six histoires de ce receuil appartiennent aux chefs-d'oeuvre de littérature chinoise en langue '' vulgaire ''. En marge du patrimoine classique, se développa un art de conter qui connut dès l'époque Song une vogue extraordinaire, grâce aux talents des conteurs professionnels qui, forts de leur '' langue de trois pouces '', n'avaient pas leur pareil pour ravir et captiver leur auditoire.
Ces contes réunis et racotés par Yveline Féray ne représentent qu'une mince part de la richesse de cette tradition populaire, mais il faut les lire en les écoutant : se laisser abuser par ces Cinq rats célestes qui peuvent prendre à l'envi toutes les apparences ; succomber au charme fatal du Serpent Blanc; partager la passion de Qiu Xian, le vieux jardinier Fou de fleurs ; ou désirer posséder la Charmante, même au prix de sa beauté perdue...

Le conte et la légende, par définitiono, c'est la poésie, le merveilleux. Parfois cruel, amoral, comme la vie. Exaltation du bien, punition du mal; consolation de la souffrance; échappée vers le paradis ou descente en enfer...
Nos anciens les racontaient à longueur de veillées. Les fées, les revenants, mes sorciers, sorcières, diables et diablesses peuplaient leurs longs hivers. Sous la surface captivante du récit, ils retrouvaient leur passé mais aussi leur présent, leurs misères et leurs espérances. Le miroir réfléchissait, en même temps que leurs préoccupations et occupations quotidiennes, leur foi, leur philosophie, leur métaphysique. Quel affrontement perpétuel entre le Bien et le Mal !Par personnages interposés : le Sorcier (plus souvent même la Sorcière) présence charnelle du Diable parmi nous. Et le Curé, représentant les valeurs chrétiennes, doté des pouvoirs sacramentaux, gardiens des cléfs du paradis.
La lutte est quotidienne. Le diable est partout, patelin, enjôleur, protéiforme, distribuant son or, incitant à la luxure et autres dérèglements. Mais le gardien de la foi, à soutane noire, est vigilant. Son eau bénite fait des miracles.
Et nous voici emportés dans des temps proches et lointains. Ne voit-on pas que la lutte, ombre et lumière, continue ?

''Sur la toile lumineuse, tout en remuant les lèvres, Larbi composa toutes sortes de figures : des têtes de chacal, des hippocampes t des araignées gigantesque. Akli joignit ses mains à celles du veil homme, fit naître à son tour des images insolites, des poursuites et batailles. Tard dans la nuit, on entendait encore le rire rocailleux du grand-père, les éclats pétillant du peit garçon et leurs chuchotement joyeux.''

Tout le bonheur et l'insouciance de l'enfance se trouvent blottis cet extrait d'un conte qui raconte l'Algérie, mais une Algérie miraculeusement préservée. Une bouffée de lumière et d'innocence que son auteur, Idir Tas, offre d'abord encadeau à tous les enfants de son pays natal...

Une valse, deux tangos, le blanc des yeux leur tourna au bleu : Lili Grasset-Taguet et la Fifine Rojon tombèrent amoureux !...
Toute la soirée ils dansèrent ensemble, serrés l'un contre l'autre. Seuls au monde, éblouis, ils n'entendaient rien, si ce n'est leurs deux coeurs qui battaient à l'unisson, bercés par la musique et ses flon-flons.
Mais à minuit, l'accordéon s'arrêta...

Ce soir, un lok ta, un ancien du village, lourd du savoir acquis auprès d'un ''connaisseur des secrets'', va conter les épopées et les légendes venues des ancêtres. La nuit sort doucement desgrands arbres et descend vrs le conteur dans son cercle d'offrandes et de bougies vacillantes, se suspend à ses lèvres pour la transmission solennelle...

Qu'il évoque la révélation mystique 'un vizir déchu, la tragédie d'un menteur invétéré, les frasques d'un aventurier français en pays ottoman, la fin d'un prince aux yeux tristes, qu'il s'attache aux humbles et tragiques destinées d'un directeur de cirque malheureux en amour, d'une prostituée au grand coeur, d'un géomètre jaloux ou d'une esclave qui préfère la mort au déshonneur, c'est avant tout l'homme qui passionne et bouleverse Ivo Andric - dans son infinie grandeur et ses innombrables petitesses, du cher Sarajevo de l'auteur au sud de la France, des époques légendaires jusqu'à nos jours.

Qui mieux que René R. Khawam, traducteur des Mille et une Nuits et du Coran, pouvait faire revivre les premiers temps de l'Islam ? Quand le prophète Mahomet entreprenait un voyage décisif depuis La Mecque jusqu'à Médine, quand les juges s'entendaient à démasquer escrocs et parjures par le seul pouvoir du verbe, quand les amoureuses écartaient leurs prétendants indésirables au terme de combinaisons à faire pâlir les meilleurs joueurs d'échecs, quand trois chômeurs de Bagdad découvraient la psychanalyse plus de mille années avant la naissance de Freud...

C'était il y a 50 ans.
Dien Bien Phu s'annonçait comme la plus grande bataille de la guerre d'Indochine. Toute l'Union française allait y participer : Français de métropole, Vietnamiens, légionnaires, Nord-Africains, Africains des colonies d'Afrique noire, partisans thaïs, tous devaient partir se battre dans une vallée lointaine.
Ce fut l'enfer.
Pendant 170 jours, dont deux mois de combats acharnés, parachutistes, artilleurs, soldats de tous les bataillons d'infanterie coloniale, volontaires de toutes les armes effectuant leur premier saut de nuit dans la fournaise ont défendu, à un contre dix, ce camp retranché du bout du monde, pour être finalement submergés sous le nombre. Cette défaite sonna le glas de l'Empire colonial.
Tous ces combattants, ces hommes jeunes dont une poignée survécut aux combats puis aux terribles camps d'emprisonnement, n'en demeurent pas moins des héros. Cet album anniversaire de la bataille de Dien Bien Phu, abondamment illustré de photos inédites en couleurs, est un hommage à leur courage.

Techniques de chasse, matériel de plongée, armes redoutables : les oiseaux prédateurs ont plus d'un tour dans leur sac pour acquérir leur nourriture. Ils suscitent chez l'homme fascination et répulsion : fascination pour les chasseurs habiles, les tueurs implacables aux stratégies aussi diverses qu'efficaces, répulsion aussi, pour le sang versé, par sympathie pour la victime - campagnol, grenouille ou poisson argenté - et par dégoût pour des pratiques nécrophages oupillardes.

Mais les oiseaux prédateurs tuent pour survivre ! En outre, ils participent à la chaîne alimentaire.

Avec cet ouvrage magnifiquement illustré, vous pourrez suivre dans leur vie quotidienne les sepèces européennes les pklus répandues d'oiseaux chasseurs, pêcheurs, charognards et pirates, immortalisés par l'objectif d'Erwan Balanva.

Du busard cendré au milan noir, en passant ar le grèbe huppé ou la pie bavarde, vous n'aurez plus qu''une envie : admirer chaque oiseau dans son élément naturel.

Initiation et stratégies

Jeu de stratégie très apprécié, le jeu d'échecs permet de mettre en oeuvre vos capacités d'analyse, de prise de décision, de bon sens, de gestion du temps et d'intuition. Cet ouvrage clair et illustré vous fera découvrir pas à pas la richesse du jeu d'échecs et vous permettra d'accéder rapidement à un bon niveau.

Découvrez ou redécouvrez les règles et les mouvements de pièces, les grands classiques, les ouvertures, les stratégies gagnantes, les coups décisifs, les combinaisons tactiques, les fins de partie...


Cet ouvrage se révèlera indispensable à tous les débutants et mamateurs d'échecs !