Caractéristique matérielle : 1 DVD, 58 MIN, COULEUR ; COUL., SON.
DROITS DE PROJECTION (REPRÉSENTATIONS PUBLIQUES ET GRATUITES) DANS LES BIBLIOTHÈQUES PUBLIQUES. DROIT DE PRÊT ET CONSULTATION, Dimension : DVD, Nbr de pages : Version originale - Noir et Blanc,
Résumé :
Adieu l'usine, adieu la fierté du travail estampillé "made in France", adieu les copines des bons et des mauvais jours ! Il neige sur l'Auvergne et il neige sur les coeurs. En 2012, à Yssingeaux (Haute-Loire), la dernière usine de lingerie Lejaby ferme ses portes. Pour les couturières, entrées là à l'adolescence et entretemps devenues grands-mères, la lutte s'achève sur une défaite. Avec la délocalisation, vient pour chacune l'heure des bilans.Le bruit des machines a cessé. Celui des meetings et des manifestations s'éteint. Dans l'immense hangar qui abritait naguère un millier de "petites mains" ne subsistent que quelques dizaines d'ouvrières désemparées. Elles confient à la caméra ce que cette usine a représenté pour elles. Au départ une certaine indépendance financière et la fierté de travailler dans le luxe. Mais bien vite est arrivée la difficulté d'arbitrer entre qualité et quantité, avec l'obsession du chronomètre. "Je suis un être humain, pas une machine" revient comme un leitmotiv. Ce labeur répétitif et chichement rémunéré a soumis les corps à une usure implacable. Et asphyxié les esprits. "Je ne sais pas ce que c'est qu'une sortie. Avec 1100 ? et un fils à élever, je n'ai jamais eu les moyens." Plusieurs évoquent malgré tout de bons moments : "On s'entraidait" ; "on fêtait les anniversaires." Jusqu'à ce qu'arrive l'individualisation de la rémunération, machine à briser les solidarités.